Projets financés

Interpréter les images chocs en temps de crise sanitaire (ministère de la Culture)

Porté par Nolwenn Tréhondart (Crem/Inspé de Lorraine), le projet “Interpréter les images chocs en temps de crise sanitaire” est subventionné à hauteur de 30 000 euros par le ministère de la Culture jusqu’à fin 2022, dans le cadre de l’appel à projets 2020 “Renforcer l”esprit critique”.

L’un de ses objectifs consiste à développer une méthode d’interprétation de l’image choc, visant le renforcement de l’esprit critique, à partir d’une démarche en sémiotique sociale. Le public visé est celui des enseignants, des professeurs documentalistes, des travailleurs et éducateurs sociaux.

Le projet réunit une équipe de 15 chercheuses et chercheurs.

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Qu’est-ce qu’une image violente ?
Approches critiques des calculs du sens
(Commission recherche, université Paris 8)

Porté par Alexandra Saemmer (Cémti) et Nedra Mellouli (LIASD), le projet “Approches critiques du calcul du sens” est soutenu par la commission recherche de l’université Paris 8 en vue du dépôt d’un projet ANR. Le projet a comme but d’interroger l’allant-de-soi de la « violence » des images. Il vise à cerner avec précision les visions du monde qui soutiennent la décision sémiotique de la « violence » sur le terrain des pratiques sociales courantes, et à élaborer un état de l’art des approches en informatique qui s’intéressent à la détection automatique du contexte sémantique des images et en particulier le contexte visuel et perceptuel de la violence.

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Interpréter les images en contexte numérique : une approche critique et créative de la pluralité des points de vue
(Dispositif So Skilled , université Paris 8)

Porté par Nedra Mellouli, le projet prend appui sur un dispositif pédagogique innovant déjà expérimenté par les intervenantes au sein de l’université Paris 8 et de l’université de Lorraine auprès d’étudiants en sciences humaines et sociales (« Interpréter les images chocs en temps de crise sanitaire »). Il s’agit ici de renouveler la même démarche au prisme d’un nouveau public : celui d’étudiants en licence d’informatique. La démarche repose sur l’organisation d’ateliers de co-interprétation d’images, selon une méthode favorisant l’expression collective et individuelle, et la construction élaborée d’argumentations au sein du groupe. Par le biais de méthodes d’analyse sémiotique d’image partagées avec les étudiants et en prenant appui sur des techniques d’animation de groupe, les intervenantes cherchent à sensibiliser les étudiants à la pluralité des points de vue potentiellement portés sur un même document visuel, et la compréhension des facteurs socio-culturels qui président à leurs interprétations.